Baptême océanique pour Cheminées Poujoulat

01.08.11, 12:41
Navigation La Ciotat © ThMartinez / Sea&Co
Après un pit-stop à Cadix en Espagne en fin de semaine, Cheminées Poujoulat continue son périple vers Brest, son port d’attache, qu’il devrait atteindre mercredi.

Actuellement au large du Cap Finisterre, le 60 pieds remonte tranquillement vers son Finistère à lui, dans des vents plutôt médiums et savoure ses premiers milles dans l’océan Atlantique après plusieurs mois en mer méditerranée. À son bord, Bernard et Xavier Briault qui intégrera le team après le Fastnet et sera responsable du gréement.

Sur l’étape Valence – Cadix, c’est Emeric Lynch, le responsable composite du Team Cheminées Poujoulat, qui a secondé le skipper. Jean-Claude Monnin, de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne en charge du développement du pilote automatique, était aussi du voyage. Encore une fois, les conditions ont été variées permettant au skipper et à l’équipage de tester un bon nombre de configurations. « Nous avons quitté Valence au près, dans un vent médium, sous un grand soleil. Puis ça a faibli dans la nuit. Nous avons donc avalé quelques milles au moteur pendant que le vent adonnait, adonnait… et reprenait petit à petit son souffle. La route s’est alors poursuivie au portant jusqu’à Gibraltar puis au travers dans 20 - 25 nœuds de vent pour l’entrée dans l’Atlantique.  C’était une belle navigation, bien complète. Le bateau est rapide et procure de belles sensations. Nous avons fait pas mal de manœuvres, pour continuer à apprivoiser le bateau et avons pas mal navigué sous pilote pour que Jean-Claude Monnin puisse enregistrer un maximum de donnés et de mesures autour du pilote », a expliqué Emeric.
 
Il a désormais rejoint Jean et Gautier à Brest pour préparer l’arrivée de Cheminées Poujoulat et commencer à concevoir de petites pièces en composite qu’il faudra installer à bord du 60 pieds. « Durant cette sortie, nous avons noté pas mal d’améliorations à apporter, notamment au niveau confort – sécurité. Le bateau est assez large et il manque de points d’accroche (poignées) et de cale-pieds pour faciliter les déplacements. Mais il n’y a qu’en naviguant que l’on peut savoir où les placer exactement ».
 

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