"J'atterris petit à petit et étonnamment c'est plutôt facile. C'est plutôt sympa de retrouver les gens qui m'ont manqués. C'est ce qu'on fait quand on est en mer qui n'est pas habituel finalement. Une fois à terre, le plus bizarre c'est peut-être le fait que le bruit s'arrête. La première soirée, il y avait énormément de monde et beaucoup de bruits auxquels je n'étais plus habitué. Depuis, j'essaie de reconnecter avec la vie de terrien, avec le téléphone et le fait de le remettre en route par exemple. Ce n'est pas très compliqué mais ça prend du temps".
Toujours en terres vendéennes, le Suisse voit son carnet de rendez-vous se remplir et commence également à se pencher sur l'organisation du convoyage de son monocoque vers Brest, son port d'attache. Une opération directement liée à la réparation provisoire de la fixation du vérin de quille qui avait cédé quelques heures avant l'arrivée : " Il y a pas mal de rencontres médiatiques prévues et il faut aussi s'organiser pour la suite. La page du Vendée Globe est en train de se tourner. Je vais commencer à regarder la météo pour le convoyage. Il est impératif que je sois à bord, notamment parce que le mode d'emploi du bateau est un peu différent de celui du départ... Et nous ferons ensuite les débriefs qui s'imposent pour attaquer la suite sur de bonnes bases". A peine le temps de souffler que déjà la vie trépidante d'un marin à terre reprend ses droits.