Bernard Stamm : « Notre objectif ? Gommer les erreurs stupides »

29.04.16, 20:32
TdF Diam © Jean-Marie Liot / Dppi
Après le Grand Prix de la Grand Motte, le Grand Prix Atlantique à Pornichet et le Spi Ouest-France, les Diam 24 s’apprêtent à en découdre de nouveau. Ils ont, en effet, rendez-vous à partir de demain et pour trois jours, en baie de Douarnenez, pour le Grand Prix Guyader. Au menu pour les 25 bateaux en lice : des parcours construits de type « runs », des côtiers et du petit temps, si l’on en croit les prévisions météorologiques du week-end. L’objectif pour Bernard Stamm, Hugues Puimatto et Marie Soler sera de continuer de progresser en vue du Tour de France à la Voile programmé en juillet prochain, de gagner en automatismes et de réussir à jouer au contact des leaders plus régulièrement. Le point, en détails, avec le skipper suisse.

Bernard, comment s’est passé le début de saison pour le team Cheminées Poujoulat ?
« Il y a eu du bon et du moins bon. Au Grand Prix de La Grande Motte, on se découvrait en peu mais on a tout de même réussi à terminer sur la deuxième marche du podium. Ensuite, au Spi Ouest-France, Hugues et Marie n’étaient pas là. J’ai donc régaté avec Damien Guillou et Romain Bellet. Ensemble, nous avons fini 15e. Enfin, au Grand Prix de Pornichet, il y a quinze jours, comme nous n’étions pas au poids avec Hugues et Marie, nous avons alterné les postes à bord avec Damien. Au bout du compte nous avons décroché la 13e place. Depuis, nous avons tous les trois pris pas mal de poids, et pas que du gras (rires) ! Nous nous sommes bien entraînés aussi. Nous avons notamment réalisé un aller-retour entre Brest et Douarnenez dans des conditions assez musclées, puis nous sommes de nouveau venus par la mer, hier, pour convoyer le bateau. Au final, nous avons engrangé quelques milles mais le fait est que nous avons du boulot. Nous devons encore trouver des automatismes et définir clairement « qui fait quoi » pour ne pas encaisser le travail de l’autre. Aujourd’hui, notre point noir, c’est les côtiers. Hugues et Marie sont des régatiers purs et n’ont, pour l’instant, pas tellement d’expérience sur ce type d’exercice. Ca va venir, c’est certain, mais ça va demander un peu de temps. Pour ce qui concerne les réglages et le fait de faire avancer le bateau, ça commence à être pas mal. On fait ce qu’il faut pour continuer à progresser, pour être totalement prêts pour le Tour de France à la Voile cet été. Tout le monde est bien motivé. »


Comment s’annonce cette 17e édition du Grand Prix Guyader ?
« Le schéma général de la course ne s’annonce pas trop compliqué car, en ce moment, les coefficients de marée sont relativement faibles. De plus, nous ne devrions pas avoir trop d’air, même si j’avoue que je n’ai pas encore regardé bien en détails. Dans ce contexte, nous espérons jouer au contact des meilleurs, Crédit Mutuel de Bretagne (Nicolas Troussel), Team Lorima – Golfe du Morbihan (Mathieu Salomon / Quentin Delapierre) ou Team France Jeunes (Erwan Fisher-Guillou) entre autres. Nous en sommes déjà capables mais nous souhaitons pouvoir le faire plus régulièrement. Pour cela, il faut notamment que nous parvenions à gommer nos erreurs stupides. A Pornichet, nous avons bouclé quasiment toutes nos courses entre la 3e et la 6e place mais nous terminons au delà de la dixième place au général à cause de trucs bêtes. Les autres aussi font des bêtises mais elles sont moins flagrantes que les nôtres. »


Vos objectifs ?
« Comme je l’ai dit, notre principal objectif sur ce GP sera de réussir à gommer nos erreurs stupides. Après, nous espérons évidemment intégrer le rond Or. Je connais assez bien le plan d’eau pour y avoir souvent régaté, justement dans le cadre du Grand Prix Guyader, à la fois en ORMA, en IMOCA, en Class40 et même en Dragon. Peut-être que toutes ces expériences me seront utiles des trois prochains jours, même si le format des parcours stadium est très spécifique. Nous verrons bien que ce ça donne. »

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