L’équipage de Cheminées Poujoulat à poste à Dunkerque !

05.07.17, 22:10
Cheminées Poujoulat
Installés depuis le début de semaine sur la plage de Malo-les-Bains, Bernard Stamm, Jean-Christophe Mourniac et Gwen Riou sont désormais dans les starting-blocks du Tour de France à la Voile. Une épreuve qui fait cette année, la part belle au Nord et à l’Ouest, avec, à partir de vendredi et jusqu’au 30 juillet, des régates sur les plans d’eau de Dunkerque, Fécamp, Jullouville, Arzon – Port du Crouesty, les Sables d’Olonne, Roses, le Grau du Roi Port Camargue, Marseille et Nice.

Le format ? Il reste identique à celui de l’année passée, avec une alternance de raids côtiers et de Stadium, des départs sous pavillon noir et une Super Finale. Une nouveauté toutefois : cette dernière se disputera à huit et non plus à six comme précédemment. « Ça s’annonce bien », assure Bernard Stamm qui s’alignera au départ de la course pour la troisième année consécutive. « En 2015, nous étions clairement dans une phase d’apprentissage. L’an dernier, nous sommes venus avec l’intention de progresser et c’est ce que nous avons fait. Cette fois, nous avons de vraies ambitions de résultat », annonce le skipper qui aimerait bien rentrer dans le Top 5 à l’issue de ces trois semaines de course. « A présent, nous ne partons plus vraiment dans l’inconnu même si nous allons découvrir des nouveaux plans d’eau. Nous savons les points que nous avons à travailler et nous sommes relativement rodés sur le plan logistique. A mon sens, nous sommes capables de terminer dans les cinq et d’aller titiller les deux-trois premiers qui restent, pour l’heure, plus réguliers que nous », explique le skipper de Cheminées Poujoulat, bien conscient que s’il a élevé son niveau de jeu depuis deux ans, la concurrence en a fait de même. « Il est certain que le niveau a grimpé. En 2015, quatre ou cinq équipages étaient en mesure de monter sur le podium. Aujourd’hui, ils sont 12 ou 13 », détaille Bernard qui a pu jauger ses adversaires sur les épreuves d’avant-saison, mais aussi s’imposer comme l’un des équipages sérieux du circuit. « Jean-Christophe Mourniac, Gwen Riou et moi sommes assez complémentaires. Nous sommes aussi un trio assez physique. Nous avons, chacun, beaucoup d’expérience dans des domaines différents. Maintenant, c’est à nous de réussir à faire en sorte que les atouts des uns et des autres deviennent des atouts pour le bateau », détaille le marin, plus habitué, ces dernières années, à la course au large qu’à la régate entre trois bouées, mais bien décidé à montrer ses capacités d’adaptation à ceux qui ne les connaîtraient pas encore…

 

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