Bernard Stamm : « Content de rentrer dans le vif du sujet »

07.07.17, 14:23
Cheminées Poujoulat
Arrivés en début de semaine à Dunkerque, ville de départ de la 40e édition du Tour de France à la Voile, Bernard Stamm, Jean-Christophe Mourniac et Gwen Riou s’apprêtent à rentrer dans le vif du sujet. C’est à 12h30, que le coup d’envoi de la première course de l’épreuve – un raid de 33 milles – sera donné. Cheminées Poujoulat et les 30 autres équipages de Diam 24 OD en lice entameront ainsi trois semaines de compétition intenses qui les mèneront jusqu’à Nice, après avec fait escale à Fécamp, Jullouville, Arzon – Port du Crouesty, les Sables d’Olonne, Roses, le Grau du Roi Port Camargue et Marseille. Régulièrement montés en puissance depuis le début de saison, particulièrement à l’aise sur les parcours côtiers, le skipper suisse et ses deux acolytes espèrent se hisser dans le Top 5 à l’issue de la compétition, mais ils le savent, la concurrence sera rude.

« On s’entraîne pour ce Tour de France depuis plusieurs mois. A présent, on a hâte de commencer, hâte d’entrer dans le vif du sujet », lâche Bernard Stamm, manifestement impatient d’en découdre face aux 30 autres Diam 24 OD engagés dans la compétition. « C’est bien de se préparer, de finir de se préparer, mais à un moment donné, on a envie de passer en mode course », ajoute le skipper de Cheminées Poujoulat dont ce TDF est clairement l’objectif principal de la saison. « En 2015, nous étions clairement dans une phase d’apprentissage. L’an dernier, nous sommes venus avec l’intention de progresser et c’est ce que nous avons fait. Cette fois, nous avons de vraies ambitions de résultat », annonce le skipper qui aimerait bien terminer dans le Top 5 à l’issue de ces trois semaines de course. « L’idée, c’est de rentrer dans le match d’entrée de jeu, d’éviter les erreurs bêtes et de limiter les risques qui peuvent être lourdement pénalisant au classement, comme un départ sous pavillon noir, par exemple », détaille le navigateur suisse qui regrette quelques petites bêtises du genre sur les régates d’avant-saison, même si, globalement, lui et ses hommes ont montré de belles choses, en particulier sur les raids côtiers. 

Encore quelques inconnues concernant la concurrence

« Aujourd’hui, nous sommes capables de terminer dans les cinq et d’aller titiller les deux-trois premiers qui restent, pour l’heure, plus réguliers que nous », annonce Bernard, bien conscient que s’il a élevé son niveau de jeu depuis deux ans, la concurrence en a fait de même. « Il est certain que le niveau a grimpé. Il y a deux ans, quatre ou cinq équipages étaient en mesure de monter sur le podium. Aujourd’hui, ils sont 12 ou 13 », détaille le skipper qui a pu jauger une large partie de ses adversaires, mais pas tous. « Il reste une petite part d’inconnu car en début d’année, nous n’avons pas tous participé aux mêmes épreuves. Celle qui se rapproche le plus de ce que nous allons retrouver sur ce Tour est le Grand Prix de l’Ecole Navale et elle nous avait plutôt bien réussi. A présent, ça va vraiment être intéressant de voir où on se situe avec tout le monde, c’est-à-dire les nouveaux et ceux que l’on a déjà vu mais dans des configurations un peu différentes », souligne le skipper de Cheminées Poujoulat qui débutera donc la compétition par un côtier de 33 milles entre la plage de Malo-les-Bains et la Belgique, ce vendredi, dès 12h30. « Ce sera une entame en douceur, avec assez de vent a priori », annonce le marin. « Jean-Christophe Mourniac, Gwen Riou et moi sommes prêts. Nous avons, chacun, beaucoup d’expérience dans des domaines différents. Maintenant, c’est à nous de réussir à faire en sorte que nos atouts respectifs deviennent des atouts pour le bateau », conclu Bernard Stamm. 

 

 

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