Trouver des solutions et des automatismes

04.10.11, 10:17
Baptême La Rochelle © ThMartinez / Sea&Co
Du 27 au 29 septembre  dernier, Bernard Stamm et Jean-François Cuzon ont participé  à un stage de préparation à la Transat Jacques Vabre  organisé par le Pôle Finistère Course au Large, centre  d’excellence national, à Port-la-Forêt. Une  séquence de trois jours principalement axée sur la  réalisation d’un parcours au large d’une vingtaine  d’heures, renforcée par une séance « d’échauffement » classique, plus courte, plus dense et  articulée autour de comparatifs au contact avec des thèmes de  conduite, de manoeuvres, de départs...

« C’était très  intéressant à plusieurs points de vue même si,  globalement, nous avons eu du petit temps. D’abord, nous avons pu constater qu’au près, nous nous en tirions pas trop mal  malgré des configurations de voile un peu différentes de  celles de nosadversaires. Idem pour les départs. Dans  l’ensemble, nous nous en sommes bien sortis. Au portant, en revanche,  nous n’avons pas encore trouvé les bons angles. Nous  descendions trop bas et, manifestement, ce n’était pas la solution. Là, nous devons travailler. Le piège, dans  l’apprentissage d’un bateau, c’est de faire des centaines  de milles avec le mauvais angle, sans s’en rendre compte. C’est  pourquoi il est si important de se frotter aux autres de temps en temps.  Nous devons continuer de tester un maximum de configurations, travailler  encore et encore les manoeuvres. Ce que nous avons aujourd’hui et  très différent de ce que nous avions auparavant. Il nous faut  trouver des automatismes » détaille Bernard, par  ailleurs plutôt satisfait des travaux effectués ces dernières semaines sur le 60 pieds. « Ce que nous avons fait sur la structure  autour de la quille s’avère très bien. Cela demande encore validation dans des conditions extrêmes mais je pense que ce  n’est plus qu’un  souvenir. Je suis content de ce que nous avons mis en place comme les  cale-pieds, les mains courantes... Cela a amené un vrai plus car le bateau est devenu un peu  moinsdifficile. Par contre, il nous reste un gros truc à  ajuster : les dérives. Nous avions travaillé en pensant  régler nos soucis. En fait non. Ce qui fonctionnait dans le port ne  marche pas au large. Nous devons trouver une solution.»  C’est donc ce à quoi va s’atteler, cette semaine,  l’équipe technique de Cheminées Poujoulat. Au programme également, des navigations d’essai puis des journées de  travail thématiques en collaboration avec les gens de l’EPFL.

 

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