Ça va vite !
C’est l’une des figures imposées sur le circuit Figaro, participer à des épreuves qui consistent à naviguer entre deux bouées mouillées dans l’axe du vent sur un parcours ‘banane’ de un à trois milles. Un exercice auquel Bernard Stamm est loin d’être rompu. Son objectif étant de naviguer le plus possible, le skipper de Cheminées Poujoulat ne rechigne pas à la tâche. «C’est formateur. Je trouve ce que je suis venu chercher. Même si tous les concurrents sont proches en distance, je ne joue pas vraiment avec eux. Tout le monde, ou presque, est tour à tour déstabilisé, sauf les cadors, qui sont intouchables. Ils ont des automatismes que je n’ai pas. Je crois que j’essaie de trop bien faire les choses, du coup, je ne vois même pas le plan d’eau, je n’ai pas le temps. Les bananes, ça va tellement vite ! C’est vraiment très, très intense ».
Difficile dans ces conditions de tirer son épingle du jeu et les résultats de Bernard en attestent, après quatre courses, il est classé 34ème sur 36 concurrents, en ayant fait deux places de 28ème.
Un peu de large
Normalement, hier, le départ d’une grande course de 140 milles devait être donné, celui-ci a été reporté à aujourd’hui 15 heures. Un coup vent de Nord Nord Est et une mer forte ayant contraint les organisateurs de la Quiberon Solo à reporter la grande course de 24 heures. Les 36 concurrents s’élanceront alors sur le parcours de 140 milles qui constituera aussi la clôture de l’épreuve. Ils sont attendus demain, en milieu de matinée. «Ce ne sera pas vraiment une grande course » explique Bernard. «Ils vont nous concocter quand même quelques allers-retours en baie de Quiberon. Ensuite, nous ferons le tour de Belle Île en Mer et de Groix. Il y a du Nord Est mollissant, une jolie petite brise de 10 à 15 nœuds maximum. Ça ne devrait donc pas traîner, je pense que nous serons revenus demain en début de matinée ».
L’arrivée est prévue devant Port Haliguen. Cette course sera la dernière épreuve de la Quiberon Solo dominée, jusque-là, par Fred Duthil.