Disputant l'ensemble des épreuves sous l'égide de la classe Imoca, les 60 pieds doivent en effet tous répondre à des attentes précises, contrôlées pendant la construction mais aussi en ce moment même aux Sables d'Olonne. Du mât qui ne doit pas excéder 29 mètres de tirant d'air, à la longueur de coque qui doit être de 60 pieds, en passant par les 4,50 mètres de tirant d'eau maximum et le bout dehors inférieur ou égal à 6 pieds, ces mesures strictes sont bien entendues entrées en ligne de compte dès les dessins de l'architecte. S'agissant de bateaux de courses destinés à être menés en solitaire autour du monde, la notion de stabilité entre parmi les points clés posés par la jauge Imoca. En la matière, tous ont "subi" le test à 180° attestant de la capacité de la monture à se redresser seule en cas de chavirage, celui à 10° (bateau à quai, ballasts remplis et tout le matériel matossable mis du côté inférieur ne doivent pas imposer plus de 10° de gîte) ou encore le test à 90°. Ces derniers jours, l'heure est plus aux vérifications de détails par les arbitres de la FFV ou ceux dépêchés par l'organisation : pyrotechnie, armement de sécurité (radeau, gilets, balises, fonctionnement de l'AIS, feux de route, lignes de vie...). Enfin, à bord, certains éléments seront plombés à commencer par le bidon de survie qui ne doit pas être bougé pour rester toujours à sa place définie en cas de problème et l'arbre d'hélice qui le sera le jour du départ par l'équipe de Bernard Stamm, photo à l'appui. Des garanties totalement remplies par Cheminées Poujoulat, des contraintes indispensables au bon déroulement sportif de cette aventure extraordinaire qu'est le tour du monde en solitaire.