Un patch et ça repart !

24.11.12, 14:26
Photo du bord - 23 novembre 2012 © Globe Surfer
Après une ascension dans le mât que peu de terriens lui envient (à voir dans la vidéo du jour), et un atelier réparation de voile, Bernard a redonné ses ailes à Cheminées Poujoulat. Le chat du bord arbore désormais un joli patch à l'une des pattes arrières et le génois a retrouvé sa place. Un premier chantier mené avec succès et un premier soulagement pour le Suisse.

Contacté à l'occasion de la vacation du jour, il revenait sur ce retour de la voile d'avant à poste et sur les petits compromis concédés pour le moment en terme d'installation. Il évoque également la perte d'un de ses hydrogénérateurs (qui fournissent l'énergie du bord par le mouvement d'une hélice entraînée par la vitesse du bateau) et le retour à ses origines alpines, avec la promesse d'une nouvelle session d'escalade...

Des nouvelles du génois ?

“Ca va bien, mon génois est réparé et en place. Mais ce n’est pas encore l’idéal car il n’est pas à la bonne position. Je n’ai pas pu encore récupérer la drisse et réparer le hook. La voile est donc ancrée plus haut sur le mât. Il faut être imaginatif pour la régler. Maintenant, j’ai encore 2-3 bricoles à faire, tout ce que j’ai laissé en plan pour m’occuper du génois.

Quelles bricoles ?

Ben des petites choses et des plus grosses choses... Par exemple, au large du Portugal, j’ai arraché l’hydrogénérateur tribord et je n’ai pas eu le temps de m’occuper de ce chantier. Il y a quelques dossiers en cours. Par contre, cette nuit, j’ai pu bien me reposer. Il y avait quelques grains et des passages plus ventés, mais j’ai pu dormir entre les grains.

Qu'en est-il du fameux hook ?

Je vais devoir remonter au mât si je veux récupérer le hook. Comment on fait ? On grimpe comme un montagnard, on tend une drisse (très tendue) entre la tête de mât et le pont, et là avec l’aide d’un système monteur-descendeur et d’une poignée, on grimpe. La poignée croche et avec le pied, je me hisse, je remonte la poignée, ça croche, je me hisse.
Au port ça se fait bien ... (rires), mais au près c’est un peu plus tendu, on se fait pas mal bousculer, c’est limite dangereux. Je mets un casque, car si en plus je m’assomme en haut c’est la misère.
Entre la montée, le décrochage de la voile et la descente j’ai mis 1h40.”

 

Newsletter

Twitter

Facebook