Interrogé ce matin par une radio suisse, le skipper de Cheminées Poujoulat faisait un état des lieux de sa navigation :
" Sur le début de course, il y avait des passages à ne pas louper, c'est parti un peu par devant. Là on bute contre une dorsale et ça revient un peu par derrière. Il y a eu plusieurs phases du parcours. Il y en a une qui se termine avec le contournement de Sainte-Hélène et le fait d'essayer de prendre du vent portant. Celle-là ne s'est pas très bien passée. Maintenant dans le Sud, ce sont plusieurs régates qui vont démarrer. J'ai un peu d'expérience mais il ne faut pas louper le train. Ca va vite et je pense que ça va aller vite tout le long. Les poissons volants sont toujours là mais on va les quitter pour aller retrouver les albatros..."
La vacation officielle en direct du PC Course à Paris venait compléter la première conversation du jour avec la terre :
" Les conditions sont douces et clémentes, un peu trop à mon goût. J'ai une dizaine de nœuds de vent. Il y a beaucoup de rotation de vent, de zones sans vent. Ce n'est pas simple. Je suis dans une position médiane qui n'est pas bonne.
Je me vois mal m'arrêter pour grimper au mât. Je ferai ça quand j'aurai une voile de capelage. Après la dorsale, il y aura du vent un peu plus fort. Il y aura surement moyen de mettre une voile plus petite.
Derrière ça recolle, ils reviennent avec de l'air. Il faut rester dans le bon wagon et encore une fois, je ne suis pas content de là où je suis placé ".