Bonjour Bernard,
La première place, c'était bien... Mais la course est loin d'être finie et nous sommes tous avec vous !! Nous avons regardé, avec la classe, la vidéo du « dentiste », tout le monde a été impressionné et un peu effrayé aussi...
Merci de répondre chaque semaine à nos questions
Bon courage Bernard et bon vent.
Flavie et Bastien
Que faites-vous de vos déchets ?
"Les déchets sont mis dans des sacs poubelle que je conserve à bord, dans des petits compartiments de chaque côtés à l'arrière du bateau. Je les ramène aux Sables d'Olonnes. par contre, pour ne pas trop en avoir, tous les emballages ont été prévus minutieusement avant de partir. On enlève tous les cartons inutiles autour des produits. Il n' y a donc pas énormément de déchets. Je pense que depuis le début de la course, je dois avoir l'équivalent d'un sac poubelle comme on a l'habitude d'en avoir dans les cuisines, chez nous."
Où faites-vous vos besoins ?
"Dans un ‘bête’ seau, ce n'est pas toujours évident, parce que le bateau bouge beaucoup, c'est souvent trempé par terre et il faut veiller à ne pas mouiller les vêtements. Aller aux toilettes est une vraie expédition. Les choses les plus banales à terre prennent un aspect différent ici. S’habiller c’est déjà compliqué"
Avez-vous le temps de vous brosser les dents tous les jours ?
"Ca, j'avoue que non. J'essaie de le faire le plus souvent possible, mais il y a des jours où je ne prends pas le temps. Ce n'est pas bien, d'autant plus que je mange plus souvent qu'à terre. Quand on mange normalement, c'est à dire, à peu près trois fois par jour, la salive modère l'acidité dans la bouche, du coup, les dents sont moins exposées. Quand on mange plus souvent ou qu'on grignote plein de choses, la salive ne joue plus bien ce rôle et on expose nos dents aux caries. C'est un peu ce que je fais, mais de nouveau, la chose la plus banale à terre devient compliquée ici."
Avez-vous peur de tomber à l'eau ?
"Oui. Je sais que je n'ai pas le droit de tomber à l'eau. ça ne pardonne pas. Là où nous sommes, il n'y a quasi aucune chance d'en réchapper. Mais ce n'est pas une peur panique. C'est comme à terre, quand il faut traverser une route. On a évidemment peur de se faire renverser par une voiture, on sait que c'est dangereux, donc on traverse la route avec précaution. C'est la même chose ici. Je fais les choses avec précaution."