La première réflexion qui me vient est : l'arbitre a toujours raison ! Cependant, je pense que le jury n'avait pas forcément besoin de se précipiter pour prendre sa décision. Tout le contexte de l'histoire est suffisamment flou pour prendre le temps de la réflexion. Quitte à infliger une pénalité à l'arrivée, en laissant le marin finir son tour du monde en course.
Aujourd'hui, on pénalise quelqu'un qui dit les choses en toute honnêteté, de bonne foi et on lui met la sanction la plus lourde possible.
Il y a évidemment la règle et ce qu'elle veut dire quand on l'applique. Quand elle est appliquée comme ça, elle va à l'encontre de ce que le jury et la course veulent faire passer. Ils sanctionnent un homme qui dit la vérité et c'est dommage. Bernard s'était déjà suffisamment pénalisé lui-même par cet arrêt sans avoir besoin d'en rajouter.
On essaie de garder cette fumée pour le grand public, de faire croire qu'il n'y a pas d'assistance. Effectivement, il n'y a pas le droit de se faire aider pour la météo. En revanche, le coaching et l'assistance mentale existent, ne serait-ce que quand vos proches vous encouragent à ne rien lâcher, à vous battre. Elle n'est pas négative, elle fait partie intégrante de cette course et de sa magie. On peut définir l'aide de plein de façons et en l'espèce, je pense que Bernard n'en a pas reçu. Mais l'arbitre a toujours raison...
Thomas Coville