Les travaux de remise en état de Cheminées Poujoulat, d'autant plus quand ils interviennent post Vendée Globe, prennent du temps. Mais à Brest, on préfère voir le verre à moitié plein et surtout se dire que pour bien faire les choses, il en faut justement, du temps. Peu importe si le calendrier n'est pas scrupuleusement respecté. N'oublions pas non plus que c'est sur la remontée de l'Atlantique en mode hors course, avant même le retour du Suisse à terre, qu'avait été identifiés les différents travaux a réaliser. Une navigation propice à établir une liste précise des choses à revoir et des points à améliorer, mais qui ne se sera pas révélé de tout repos, allant même jusqu'à finir sur la rupture du vérin de quille à quelques heures de l'arrivée aux Sables d'Olonne. Un incident de dernière minute dont l'équipe panse aujourd'hui les plaies : " Le fond de coque a été un peu endommagé par la quille qui ,devenue “libre”, prenait des angles trop importants et poussait contre la coque. A l’intérieur du bateau, même constat, les mouvements de quille ont appuyé sur un renfort. Il faut donc composer avec des réparations supplémentaires. Mais au-delà de la remise en état du bateau (qui n’a finalement que peu souffert lors du Vendée Globe), il s’agit pour nous d’intégrer dès aujourd’hui d’éventuelles évolutions qui pourraient être apportées plus tard au bateau. Pas de grands changements sur Cheminées Poujoulat cette année, mais selon le programme futur du bateau des modifications seront apportées. Il est important de les prendre en compte dès maintenant si on le peut. Cela simplifiera notre travail par la suite”.