Parer à toutes éventualités

19.10.13, 10:22
Cheminées Poujoulat sur la Transat Jacques Vabre 2013 © ThMartinez / Sea&Co
Après avoir passé trois jours en Suisse, notamment pour rencontrer les gens de la Fondation de Famille Sandoz, répondre à différentes sollicitations médiatiques et assister à une conférence à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne étroitement liée au projet Rivages, Bernard Stamm s’est ensuite rendu à Paris pour participer à l’assemblée générale de la classe IMOCA consacrée, pour l’essentiel, à la jauge du nouveau bateau.

Puis, hier, il a rejoint sa base technique à Brest et c’est - une fois n’est pas coutume –un programme bien chargé qui l’attendait. « L’objectif de cette journée était de définir le matériel de « spare » (de rechange, ndlr) que nous allons embarquer à bord de Cheminées Poujoulat pendant la Transat Jacques Vabre. Ce n’est jamais une tâche facile parce qu’on est tenté de prendre tout ce qu’il faut pour palier à tout type d’avarie, mais le fait est que c’est impossible : tout ne peut pas tenir dans le bateau. Il faut donc procéder à des choix et essayer d’anticiper les problèmes les plus probables » explique Bernard. « L’avantage, c’est que nous sommes bien prêts. En conséquence, le risque d’avarie est, en théorie, plus limité. Reste qu’il ne faut pas occulter que l’on part pour une traversée de l’Atlantique et que ce n’est jamais anodin » précise le navigateur qui commence, d’ores et déjà, à scruter la météo afin de définir sa date de convoyage vers le port du Havre. Le Havre où lui, Philippe Legros et leur monture doivent impérativement être arrivés avant le vendredi 25 octobre, comme le stipule le règlement de la Route du Café. « A priori, nous devrions quitter Brest mercredi soir ou jeudi matin. Le vent, la semaine prochaine, devrait souffler assez fort de secteur sud-ouest. C’est clairement un ralliement express qui s’annonce ».

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