« Ce sont des choses que, depuis le temps, on connait assez bien mais le fait est que d’avoir une petite piqure de rappel de temps en temps n’est jamais superflu. C’est toujours plus simple d’avoir fraichement en tête tous les gestes et toutes les consignes à suivre quand un coup dur se produit » admet le marin Suisse, qui a également débuté son marathon médiatique mais réussi, cependant, à aller faire un saut jusqu’à sa monture. « Tout est ok. Les travaux de réparation de la cadène de trinquette avancent comme prévu. La stratification sera terminée ce soir et demain l’équipe technique réalisera la peinture. De mon côté, je commence à me concentrer sur la météo. Depuis deux-trois jours déjà, je regarde les fichiers. J’observe comment les systèmes évoluent. Pour l’instant, ça bouge pas mal,  il est donc encore un peu tôt pour établir des scénarios même s’il est quasiment d’ores et déjà acquis que ce sera venté » lâche Bernard qui, comme son co-équipier, a désormais bouclé son sac d’affaires personnelles. « Il faut toujours bien réfléchir à ce que l’on prend. Il ne faut rien oublier mais ne rien prendre d’inutile non plus. Souvent, à l’arrivée d’une course, on se rend compte que l’on a embarqué des vêtements que l’on n’a finalement jamais portés. Tout est une question de compromis » assure le skipper de Cheminées Poujoulat.