Puis, ce jeudi, il s’est envolé en direction des Açores où il va prendre, dès demain, le relai de son équipe technique pour terminer le convoyage de Cheminées Poujoulat jusqu’à Brest.

Nouvelle jauge, nouveau programme et internationalisation : l’IMOCA sort le grand jeu pour les deux années à venir. De fait, Bernard Stamm et les autres coureurs de la classe ont beaucoup travaillé ces derniers mois pour faire bouger les choses. Et cette fois ça y est, les nouvelles règles qui visent à imposer une certaine équité sportive et à assurer la sécurité des marins, sont clairement définies pour les futurs monocoques. « Il reste de la liberté architecturale sur la plateforme car seuls les mâts et les quilles seront standardisés » a expliqué le skipper suisse, évidemment satisfait que les bateaux de quatre ans d'âge puissent rester compétitifs face aux 60 pieds « nouvelle génération ».

Côté programme, l’IMOCA l’a dévoilé lors du Nautic à Paris, début décembre : l'« Ocean Masters » s'articulera sur deux ans autour notamment de deux tours du monde (la Barcelona World Race en double et le Vendée Globe) et de deux transatlantiques (New York - Barcelone et la Route du Rhum). « Toutes les règles du jeu sont désormais connues, nous allons pouvoir avancer » a indiqué Bernard, peu avant de monter dans l’avion qui l’a conduit, ce jeudi, jusqu’aux Açores.

Les Açores où devrait arriver demain Cheminées Poujoulat. « Ewen Le Clech, Vivien Fraisse et Ali Gali vont débarquer. Je crois qu’ils sont bien rincés car depuis qu’ils ont quitté Itajaí, le 1er décembre dernier, ils ont fait beaucoup de près dans pas mal d’air. Seul Damien Guillou va rester à bord avec moi pour achever le convoyage jusqu’à Brest où nous devrions arriver vers le 25 ou le 26 décembre. L’idée est de perdre le moins de temps possible et jusqu’ici, le pari est tenu » a ajouté le navigateur rappelant, en effet, que le cargo transportant les autres bateaux de la Transat Jacques Vabre n’a toujours pas quitté le Brésil…