Une jolie performance pour les trois garçons qui ont montré de belles choses sur l’ensemble des cinq parcours côtiers extrêmement tactiques disputés en rade de Brest, en particulier samedi et hier, la journée d’aujourd’hui ayant été tronquée, faute de vent.
Après un round d’essai lors du Grand Prix Guyader à bord de l’un des bateaux du chantier ADH inotec, qui s’était soldé par une 5e place, Bernard Stamm et ses deux acolytes participaient cette fin de semaine au Grand Prix de l’Ecole Navale sous les couleurs de Cheminées Poujoulat. « A Douarnenez, on avait commencé à prendre le bateau en main et on avait trouvé des petites choses mais ce qui avait été frustrant, c’est que ça ne s’était pas vu dans notre résultat. Ces derniers jours, à Lanvéoc, nous avons trouvé de nouvelles clés et nous avons réussi à jouer aux avant-postes. Nous avons notamment gagné un côtier et occupé un temps la première place au général provisoire. Ça c’est clairement positif même si nous découvrons toujours la machine et si nous devons encore gagner en constance » explique le skipper Suisse, conscient qu’il n’est pas le seul à progresser rapidement. On l’a vu cette semaine, le niveau monte et la flotte s’homogénéise. L’avantage : cela ne fait que rendre les régates plus intéressantes. « Il y a des gens qui viennent un peu de tous les horizons : course au large, catamaran de sport ou olympisme. Du coup, on observe différentes façons de naviguer. Plus en force ou plus en finesse… mais ce qui est finalement étonnant, c’est qu’aux arrivées, les écarts sont souvent minimes. A nous de trouver le mode qui nous convient le mieux » détaille Bernard, satisfait de régater au contact.
« Ce n’est pas quelque chose que l’on peut apprendre en courant autour du monde alors ça me fait du bien. Ce qui me plait également, c’est de pouvoir alterner parcours construits et côtiers. Pour ça, le support est franchement top ! » ajoute le skipper de Cheminées Poujoulat que l’on retrouvera les 27, 28 et 29 juin prochains à Saint-Lunaire, à l’occasion du Raid Emeraude.
Avant cela, il effectuera différentes sessions d’entrainement avec ses deux compères et continuera de travailler sur la suite de son programme. « Le Diam 24 n’est pas une occupation à temps plein pour nous et nous bossons sur le montage de la suite de notre projet. Ca prend du temps. » conclut Bernard.