« A bord du bateau, tous les bouts passent par un même passage du pied du mât. Nous devons, en conséquence, revoir tous les chemins de bouts mais également toutes les chaînes d’efforts pour l’ensemble de l’accastillage afin de nous assurer que tout tient et que tout fonctionne.
Il nous reste également l’hydraulique à vérifier. Maintenant que nous avons mis à l’eau, nous testons tout ce qui doit l’être. Assez logiquement, nous trouvons des petits problèmes comme des petites fuites, par exemple…
Tout cela est normal lors de la mise en route d’un bateau mais nous devons, bien évidemment, tout régler », explique le skipper suisse, précisant par ailleurs que désormais les nouvelles voiles du bateau sont terminées mais qu’il faut maintenant les peindre en noir et jaune, les couleurs de son partenaire. « Une fois que nous les aurons réceptionnées, nous pourrons alors commencer à naviguer. Ce sera, soit en fin de semaine, soit en début de semaine prochaine. Ce qui change par rapport à précédemment, c’est que là, nous mettons la machine à l’eau et que directement, nous allons nous attaquer à un tour du monde. Il n’y aura pas de petites courses d’essai avant. Il faut donc que le travail réalisé maintenant soit tout de suite juste.
On pourrait presque dire que ce que l’on fait normalement en deux ans, nous devons le faire, cette fois, en deux mois », a conclu Bernard avant de filer pour une séance de cardio sur rameur.