« Nous avons eu de la chance avec le temps. Après que nous sommes repartis du port Galicien, nous avons pris du vent de nord assez fort (entre 25 et 30 nœuds), du coup, nous sommes descendus rapidement au portant jusqu’à Gibraltar. Dans le détroit, c’est devenu un peu plus mou mais c’est resté dans le bon sens. Ca s’est renforcé de nouveau en mer d’Alboran avant de se compliquer un peu après le cap de Gate. Une nuit, le vent a dû faire au moins deux fois le tour du cadran. C’était complètement tordu ! Mais bon, au final, sur le trajet, nous avons plutôt eu de bonnes conditions alors que l’on pouvait redouter de devoir composer avec du vent fort et de face en Méditerranée si le Mistral était rentré plus tôt. Là, ce n’est vraiment que dans les derniers milles que nous l’avons eu », raconte le skipper de Cheminées Poujoulat, pas mécontent par ailleurs d’avoir pu essayer toutes les dernières voiles du bateau. « Tout est ok, il n’y aura que des détails à régler avant le départ de la course. Dans l’immédiat, nous allons aller nous laver puis nous reposer. Le timing est nickel car nous aurons un peu de temps demain, avant de prendre l’avion pour rejoindre Paris. » Paris où une conférence de presse est programmée par les organisateurs de la Barcelona World Race ce vendredi à 12h00, au Salon Nautique, porte de Versailles.