Reste que, plus il va se rapprocher de cette ligne imaginaire marquant la séparation entre les hémisphères sud et nord, plus il va devoir composer avec des vents faibles et instables, tant en force qu’en direction. Et pour cause, même si le fameux Pot-au-Noir est positionné bien au sud et n’est pas très actif à cette époque de l’année, Bernard Stamm et Jean Le Cam vont, dans tous les cas, devoir négocier une zone de transition avant de récupérer les alizés de l’Atlantique nord.

En résumé, dans les prochaines heures, les leaders de la flotte vont devoir multiplier les manœuvres et garder l’œil bien ouvert pour réussir à conserver un minimum de vitesse… mais avec une avance de 1 500 milles (soit 100 milles de plus qu’hier, et 200 milles de plus que samedi) sur leurs poursuivants les plus proches, le stress généralement lié à ce type de passage un peu délicat risque bien de ne pas peser trop lourd sur leurs épaules.