Ils avaient, en effet, rendez-vous à 13h30 pour un côtier de 23 milles entre Port Bourgenay et Petites Barges qui a finalement été réduit à 15 milles en raison de conditions météo plutôt mollassonnes. En ce qui les concerne, Bernard Stamm, Malo Bessec et Damien Guillou ont réalisé un très bon début de course.
" En réalité, nous avons pris un départ assez moyen, mais nous avons réussi à choper une super risée sur la droite du plan d’eau qui nous a fait passer dans les dix premiers à la bouée au vent. Ensuite, au portant, nous avons réussi à trouver la vitesse pour conserver une place dans les dix, ce qui n’est pas trop mal pour nous. De fait, avec Bernard, nous étions assez bien calés au gennak. La houle arrivait par l’arrière et nous avions des grandes d’amplitudes d’écoute ", a détaillé Malo, qui a ainsi tenu la cadence des leaders jusqu’à la bouée de Port Bourgenay. " Après ça, nous avons entamé un grand bord de près pour remonter jusqu’à Petites Barges, dans le nord des Sables d’Olonne. Nous avions une bonne vitesse et Damien nous a fait une belle tactique. Malheureusement, en arrivant devant la plage, ça s’est mis à tourner dans tous les sens, avec des différences de pression très marquées. Au début, nous avons réussi à rester dans le coup mais à l’approche de la cardinale, nous sommes tous tombés dans une zone de molle et les derniers, décalés sur la droite, ont été les premiers à redémarrer. Nous avons ainsi perdu dix places puis deux autres, peu après, sur le dernier portant, car nous étions un peu déstabilisés par la situation ", a avoué le jeune Malouin, déçu de franchir la ligne d’arrivée en 17 e position.
" Aujourd’hui, nous aurions vraiment pu rentrer dans les dix car nous avons vraiment bien navigué. Le résultat est un peu frustrant. On va dire que nous avons franchement été mal payés pour le travail accompli ", a conclu Malo qui a rendez-vous demain pour des parcours sur le stade nautique à partir de 11h30 et qui espère bien, comme il y a deux jours, atteindre la finale Or.