C’est, en effet, dans une bonne brise d’une vingtaine de nœuds que Cheminées Poujoulat et les 27 autres Diam 24 du Tour de France à la Voile ont se sont affrontés, aujourd’hui, disputant trois manches de qualification et une course de finale. « C’était assez tonique mais c’était franchement top », a déclaré Bernard Stamm à son retour à terre, le sourire jusqu’aux oreilles.
Et pour cause, c’est la première fois depuis le début de l’épreuve que ça a véritablement « fumé » sous les étraves des bateaux. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si certains ont chaviré (Sodebo et Made in Midi) ou si l’on a assisté à une collision aussi violente que celle qui s’est produite entre PRB et Vannes Agglo – Golfe du Morbihan. En ce qui les concerne, Bernard, Damien Guillou et Antoine Joubert ont plutôt bien géré la situation. « Nous avons pris de bons départs et ça, c’est positif. Au près, nous avions la balle, en revanche, au portant, nous nous sommes un peu cherchés, encore une fois, même si nous pensons avoir trouvé ce qui ne marchait pas depuis quelques jours. Il semble, en effet, que nous soyons un peu trop bordés, notamment au niveau de la grand-voile. D’ailleurs, à partir du moment où nous avons rectifié le tir, c’est allé un peu mieux », a détaillé le navigateur suisse, conscient, par ailleurs, que les pénalités prises dans la deuxième manche de la journée ne l’ont pas aidé non plus à décrocher sa place pour le rond Or. « Une fois encore, nous ratons la grande finale pour des petites bêtises. Nous ne sommes pas encore assez réguliers pour y rentrer sans problème », a avoué le vainqueur de la Barcelona World Race, qui a fini sa journée par une quatrième place en sein de la flotte Argent, puis par une 17e place à l’issue de la journée. La bonne nouvelle, c’est que cela lui permet de remonter à la 21e place au classement général provisoire avant de prendre la route en direction de Gruissan où, dès demain, il a rendez-vous pour un raid côtier d’une quarantaine de milles.
A suivre donc.