Auteurs d’un départ plutôt correct et bien dans le coup à la bouée de dégagement, Bernard Stamm, Marie Soler et Hugues Puimatto ont eu quelques sueurs sur le bord de portant pour rejoindre la marque du cap de l’Estérel. « Alors que nous venions de dérouler le gennaker, le vent s’est mis à refuser et à mollir devant nous alors que le paquet sous le vent continuait de cavaler. Cela nous a fait un peu peur et nous avons choisi de jiber en espérant toucher plus de pression or il se trouve qu’à ce moment-là, le groupe à notre vent a redémarré avec de l’air et nous a enfumés. Bilan des courses, nous nous sommes retrouvés piégés. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés avant-derniers à la bouée », a commenté Bernard Stamm, à son retour à terre.


Toujours plus près du Top 10

De fait, seuls les belges de BE.Brussels étaient alors dernière lui. « A cet instant de la course, nous nous sommes dit que c’était vraiment la misère. Il aurait fallu insister dans la molle mais c’est toujours plus facile après la bataille que pendant. Après, heureusement, sur le long bord pour remonter en direction de Brégançon, nous avons bien tricoté entre les partisans du large et ceux de l’option à terre. Nous avons ainsi réussi à reprendre pas mal de places. Après, c’est devenu essentiellement de la conduite, malgré tout nous nous sommes accroché et nous sommes parvenus à doubler Helvetia Blue, l’un de nos principaux concurrents directs. Nous avons presque réussi à également dépasser Homkia mais nous avons mal enroulé la dernière marque. En l’occurrence, nous avons eu du mal à abattre et dans la bataille, Trésors de Tahiti en a profité pour nous passer devant », a détaillé le skipper suisse qui a donc bouclé le parcours du jour à la 14e place. « Disons que nous avons limité la casse  », a conclu Bernard qui peut néanmoins se satisfaire de gagner une place au classement général. Après 14 courses, lui, Marie Soler et Hugues Puimatto pointent, en effet, en 12e position.