En début de semaine, Bernard a fait un saut sur ses terres natales, du côté de Lausanne, pour donner des conférences, notamment à l’Ecole Polytechnique de Lausanne où il a retrouvé les acteurs du projet scientifique Rivages . Aujourd’hui, c’est à Paris que l’on pouvait croiser Bernard, qui participait à la conférence officielle du Vendée Globe. Le grand rendez-vous d'avant départ avec la presse s’est déroulé en présence de tous les concurrents, des sponsors et d’une armada de journalistes venue récolter des informations pour lancer la couverture médiatique du célèbre tour du monde en solitaire.
Interrogé par Denis Horeau, comme tous les skippers engagés, Bernard n’a pas manqué d’humour pour évoquer son histoire avec cette course de légende. « Le Vendée Globe, c’est déjà une course pour pouvoir être au départ. En ce sens, on peut dire que j’en suis au 4ème. Jusqu’à présent cette course ne m’a pas vraiment réussi et je veux remercier Cheminées Poujoulat d’être toujours à mes côtés, ainsi que la Fondation de Famille Sandoz qui m’a permis de construire un superbe bateau. C’était un projet ambitieux pour lequel nous avons voulu mettre l’accent sur la fiabilité. J’ai bien vu comment on faisait pour sortir du port des Sables d’Olonne, désormais j’aimerais bien voir comment on fait pour y rentrer. »
Demain, il se pliera à un exercice peu commun pour des marins, un shooting photo pour le magazine Sport & Style et filera vers Niort pour une visite aux salariés de Cheminées Poujoulat et donner le coup d’envoi du match de foot Niort – Dijon avant de retrouver son bateau, son océan et son équipe pour de nouvelles navigations.