Après plusieurs sessions orchestrées par Finistère Course au Large dans des conditions légères, ce nouveau volet à fait place à une navigation plus conforme au menu du tour du monde, avec 25 à 30 nœuds de vent et une mer formée. De quoi réjouir le team Cheminées Poujoulat qui n'avait pas forcément eu la possibilité de confronter sa monture à ce format météo : "C'est bien d'avoir eu ce type de conditions parce que c'est une configuration que nous n'avons pas beaucoup rencontrée dans nos navigations. Ca nous permet de voir que certaines manœuvres ne sont pas au point et que d'autres vont très bien. Nous essayons de nouvelles combinaisons et plus nous essayons, mieux c'est". Des sorties constructives souvent accompagnées, compte à rebours oblige, par des équipes de journalistes. Un exercice auquel Bernard se plie de bonne grâce : "Généralement ça se passe bien. C'est toujours sympa de partager ça avec d'autres, de pouvoir montrer nos bateaux".
On l'aura compris tout va bien, du côté de la préparation du marin et du monocoque. Ce dernier vient d'ailleurs de subir un petit chantier à Brest, histoire d'enfoncer le clou côté fiabilité. " Nous avons remis Cheminées Poujoulat à l'eau deux jours avant le stage, après avoir travaillé sur la quille afin de mettre toujours un maximum de chances de notre côté. Tout retour à l'eau prend du temps, il y a beaucoup de choses à remettre en place. Nous avons réussi à utiliser le bateau en régate et dans du vent fort, très vite. C'est très positif". Définitivement bien entouré à terre, Bernard Stamm attend avec sérénité l'appel de la Vendée... avant celui du large !