La première chose que je veux dire, c'est que je suis très triste pour Bernard. Je l'ai vu préparer son bateau à Brest, je sais quelle énergie il y a mis. Cette décision est atroce pour le marin et pour l'homme.

Dans certaines situations, un jury ne peut pas juger seulement sur des règles écrites noir sur blanc. Ce n'est plus possible aujourd'hui. Soit les membres de ce jury se font aider par un marin, soit ils font preuve de souplesse par rapport au contexte. Ici la sanction est beaucoup trop lourde par rapport au tour du monde. Il faut adapter le jury et le jugement à ces courses si particulières.

Il faut à l'avenir, que les marins soient associés à ce jury.

Gildas Morvan