Dans le même temps, les deux co-skippers observent de plus en plus attentivement les fichiers météo mais aussi le déplacement des 45 containeurs perdus par le Maersk Salina dans la tempête le week-end dernier, entre la pointe Bretagne et le Cap Finisterre. Ces derniers devraient, a priori, ne pas se trouver exactement sur la trajectoire des flottes de la Transat Jacques Vabre, mais comme dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. « Dans ce sens, nous avons pris contact avec le Cross du cap Gris Nez pour obtenir un maximum d’informations. Concernant la météo, nous regardons ce qu’il se passe depuis quelques jours déjà. A défaut de nous permettre d’établir des scénarios précis parce qu’il est encore trop tôt, cela nous permet de voir la dérive des systèmes et de nous projeter un peu » détaille Philippe, qui ne cache pas qu’il commence à scruter également la situation en Manche et « l’après » golfe de Gascogne.