« C’est une bonne décision. Cinquante noeœuds en Manche, ce n’est pas rien d’autant que la houle est actuellement très grosse – entre 4 et 5 mètres. C’est raisonnable de partir derrière la dépression mais nous aurons tout de même des conditions musclées pour entamer la course. Au moment du coup d’envoi, le vent devrait souffler entre 20 et 25 nœoeuds mais tomber rapidement, la faute à une petite dorsale. En revanche, après, nous allons repasser dans un régime franchement dépressionnaire avec jusqu’à 35-40 noeœuds de vent dans le golfe de Gascogne jusqu’au cap Finistère. Ce sera donc, même avec un départ décalé, un début de transat sportif. L’avantage, par contre, c’est que le fait de partir une journée plus tard que prévu entraine une ouverture énorme du jeu au large du Portugal. A cet endroit, la flotte risque bien de s’éclater, ce sera vraiment intéressant » commente Philippe Legros qui compte bien profiter du temps supplémentaire qu’il va passer à terre pour creuser la météo avec Bernard Stamm.